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Lexique

Anthropophiles : Les espèces anthropophiles piquent de préférence l'homme mais ne détestent pas d'autres mammifères.

Bio-larvicides : Les agents du service départemental de démoustication utilisent exclusivement, pour la lutte anti-larvaire en milieu naturel, un produit à base de Bti (Baccillus thuringiensis israelensis). Commercialisé sous le nom de Vectobac™. Ce produit doit, pour être efficace, être ingéré par les larves de moustiques. Très actif, notamment en fonction de la température de l’eau, ce produit provoque une mortalité larvaire en seulement quelques heures.

Biotopes : Ce sont les milieux biologiques précis qui offrent à une population animale et végétale bien déterminée des conditions d'habitat relativement stables. Par exemple, les biotopes larvaires sont : les mares, les fossés, les marais, les bords de plan d'eau, ...

Bouillie : C'est le terme utilisé communément par les agents pour désigner leur mélange : eau + produit utilisé pour traiter. Les produits utilisés ici par les agents du service départemental de démoustication sont des bio-larvicides.

Culicidés : nom de la famille des moustiques

Espèces cibles : Les espèces de moustiques ciblées sont définies en fonction de leur caractère anthropophile, de leur mobilité et de leur dynamique de population (nombre de génération)

Halophiles : qualifiant le caractère salé d’un milieu ou l’affinité d’une espèce de moustique pour les milieux salés.

Imagocide : produit ou intervention orienté contre les imagos, synonyme d’anti-adulte.

Lutte anti-larvaire : intervention ciblée contre la larve de moustique ; action à caractère préventif (suppression ou réduction des gîtes larvaires, aménagement ou gestion hydraulique défavorable au développement des larves, action favorable au développement de prédateurs larvivores) ou curatif (application de biocide).

Lutte intégrée : Les actions du service départemental de démoustication intègrent de façon judicieuse et harmonieuse plusieurs modes d'intervention ciblés dans l’espace et dans le temps, adaptés à l’écologie et à la biologie de chaque espèce en fonction de la sensibilité des milieux et du risque sanitaire : travaux de réaménagement, conseils en gestion hydraulique, traitements manuels ou mécanisés, préventifs ou curatifs, mobilisation sociale (communication préventive, information sur la protection individuelle). C'est la mesure et la cohérence de ces interventions qui rendent pertinente la lutte intégrée.

Phyto-écologiques : Les cartes phyto-écologiques associent des informations basées sur la végétation pour caractériser et localiser les biotopes larvaires des moustiques.

Saumâtre : à caractère halophile





Source : www.eidatlantique.eu